A.7 PAU - RACING/METRO 16 - 15Pau – Stade du Hameau
Temps : doux, belle soirée d’automne, sans vent
mi-temps : 6 à 12 ; score final : 16 à 15
6 754 spectateurs
Section Paloise : 1 essai : Nicolas Mouret (79ème)
3 pénalités : (28ème, 34ème) André Hough ; (59ème) Julien Dumora ;
1 transformation :Sébastien Descons (80ème)
Racing/Métro : 5 pénalités : (4ème, 17ème, 27ème, 31ème, 62ème) A. Mehrtens
Cartons jaunes :
Pau : Grégory Puyo (49ème) ;
Racing : C. Hasley (53ème) , J. Fillon (57ème) ;
Arbitre : J.-M. Piraveau
Evolution du score : 0/3 , 0/6 , 0/9 , 3/9 , 3/12 , 6/12 - 9/12 , 9/15 , 14/15 , 16/15
Dans les dernières secondes !79 minutes et 10 secondes nous attaquons, deux temps de jeu viennent de s’écraser sur la défense du Métro-Racing, mais sur la droite trois joueurs palois sont démarqués. Sébastien Descons lève la tête et fait une passe au pied. Après un rebond Iulian Dumitras récupère le ballon, percute, passe la balle à l’intérieur à Nicolas Mouret qui « n’a d’autre idée que d’aller marquer l’essai… ». Il fonce, échappe à deux joueurs et marque l’essai. Nous revenons à un point du Racing. La transformation en moyenne position, tapée par Sébastien Descons, passe entre les perches, juste après la sirène : 16 à 15. Nous gagnons notre match face aux premiers du championnat !
L’ovation que va réserver le nombreux public (près de 7 000 spectateurs) à notre équipe est à la mesure de la performance…
Il faut bien dire que nous avions en face de nous une équipe de très fort calibre, qui venait d’enchaîner quatre victoires, dotée d’un pack monstrueux (904 kg) et de lignes arrières de rêve… Une équipe en progrès sur l’année dernière, au dire de tous les commentateurs et de ses propres joueurs et entraîneurs. Or, cette équipe nous avait battus l’an dernier (6 à 11), lors du septième match, en même position dans le championnat que cette année donc.
La tâche s’annonçait donc difficile et elle l’être !
Le Métro avait le coup d’envoi. Très vite, nous mettions en évidence nos intentions, Nicolas Mouret, récupérait une balle haute, contre-attaquait, perçait. Mais nous perdions la balle. Mêlée, le Métro se faisait sanctionner. Nous récupérions la balle en touche, mais nous nous faisions pénaliser, sur le mouvement qui suivait.
Ce petit extrait allait se renouveler en copier-coller une partie de la première mi-temps. Tout d’abord un arbitre qui sifflait à tout bout de champ, et parfois à tort et à travers contre nous. Nous avons comptabilisé 36 pénalités (19 contre le Métro, 17 contre nous) et sous l’avalanche nous avons bien dû en oublier deux ou trois en chemin !
Ensuite, de bonnes intentions de notre part, mais quelques ballons perdus à des moments qui auraient pu être cruciaux, puisque à proximité des 22 de nos adversaires.
En face de nous une équipe du Racing faisant jouer ses bulldozers, notamment leur 8, Qovu, qui, en plus de ses 120 kg, a des jambes !
Mais c’était compter sans le courage et l’abnégation de toute notre équipe qui allait plaquer à tour de bras… Et, si le premier rideau était en difficulté, immédiatement, le second rideau arrêtait l’intrus !
Comme nous avions le tort de commettre des fautes dans notre camp, le maître canonnier Mehrtens se chargeait de faire grimper rapidement le score, jusqu’à 0 à 9 puis à 3 à 12.
Nous faisions jeu égal en conquête. Malgré les double-mètres du Métro nous captions nos ballons dans l’alignement, et notre mêlée se montrait égale à sa réputation, bousculant peu à peu le paquet adverse.
André Hough nous maintenait à portée, 6 à 12, mais il devait sortir, sa blessure s’étant ravivée.
Juste avant la mi-temps. L’arbitre sifflait une pénalité contre Paris, à 55/56 mètres de leur ligne. Mais au moment de la tenter, elle devait être trop facile certainement, l’arbitre, se positionnait sur la ligne des 40 mètres, ce qui donnait pour Iulian Dumitras à réussir un coup de pied d’une soixantaine de mètres. Il faillit le faire, le ballon passant très légèrement à gauche des poteaux.
Cependant, l’affaire semblait mal engagée. Car il ne fallait pas oublier que nos adversaires avaient un ballon qui s’était écrasé sur un poteau, et un autre qui était passé de peu à côté.
Qu’allait-il en être de la seconde partie du jeu ?...
Nous repartions avec un bel entrain, récupérant le ballon sur notre mise en jeu. Dans la foulée, Iulian Dumitras ratait de peu un drop des 48 mètres.
La suite allait suivre sur le même tempo. Un jeu haché par l’arbitre ; de belles intentions de nos joueurs ; mais une défense parisienne aussi hermétique que pouvait l’être la nôtre.
Notons cependant que peu à peu notre emprise se faisait sentir… Les Parisiens prenaient deux cartons jaunes successivement, si cela ne leur portait pas trop tort puisque le score montait à 9 à 15, peut être que cela allait jouer sur la fin du match.
Toujours est-il que nos attaques se faisaient plus dangereuses, nos temps de jeux se succédaient. Une première fois à la 74ème minute une longue passe était faite à Mathieu Dourthe, mais la défense revenait sur lui avant qu’il n’ait pu bouger…
Les carottes semblaient cuites, mais nos joueurs eurent le mérite de ne pas se décourager et d’attaquer jusqu’à la dernière seconde, bien leur en prit !
La victoire était au bout !
La transformation de la gagne à l'ultime seconde pour Sébastien DESCONS, derrière ses partenaires font bloc et ne regardent pas ! Nicolas Mouret marque l'essai de la victoire à la 80ème minute !Progression des avants palois emmenés par Jacquot, Guicherd et CostanzoLa joie de tous les palois au coup de sifflet finalNicolas Mouret, Julien Fumat et Julien Dumora HEUREUX !