lecagneux
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 | Sujet: PAU - OLORON , 14 Septembre 1980  Lun 4 Aoû - 2:08 | |
| Pau, La Croix du Prince, 14.09.1980
Section Paloise bat FC Oloron 19 à 9
Mi-temps 13 à 3
Temps beau et chaud
9000 spectateurs environ
Arbitre Mr Aylagas (Roussillon)Pau : 2 Essais Loustaudine 34e et 42e
1 Transformation Agest 42e
3 Pénalités Agest 37e, 64e, 76eOloron : 3 Pénalités Bergès-Cau 7e, 45e, 59e Pau : Sicre, Fédensieu, Montagné, Castagnet, Bruel, (o) Agest (m) Carmouze,
Bonnet, Néri, Loustaudine, JF.Saux, Bourbon, Paparemborde (cap), Desclaux, Dolié.
Remplaçants : Baqué, Tuloup, Couet-Lannes, Tuheil.Oloron : Bergès-Cau, Balangué, Chabat, Palas, Réchencq, (o) Martine (m) Labrucherie,
Clémente (cap), Uthurry, Traille, Constant, Vinao, Susbielle, Pétuya, Lèes.
Remplaçants : Labastarde, Gracia, Carrey, Combelle, Laclau. Il faisait beau, il faisait chaud ce 14 Septembre 1980 à la Croix du Prince pour l’ouverture du championnat, trop peut-être ! Dans cette cuvette surchauffée, avec toutes les fausses fiertés déployées au grand soleil, on a vu un match s’envenimer dans un climat exécrable. A qui la faute ? Peu importe dira t-on, au contexte !
On fut vite fixé sur les intentions dès la première mêlée, attaquée par Pétuya avec vigueur ! Mais la mêlée de Pau réagissait aussitôt. Tactique Oloronaise, enlever le maximum de balles aux Palois, ne pas prendre de risques derrière, taper haut ! Comme cette première chandelle de Labrucherie où Castagnet garde la balle au sol, but de Bergès-Cau des 45m, 3 à 0 pour le FCO.
Pau avait prouvé ses possibilités, Bruel débordant tout le monde mais après le coup de sifflet de l’arbitre. Une autre fois, c’est Sicre qui démarque Bruel à nouveau rattrapé in extrémis à la cravate par Bergès-Cau. Les Oloronais semblent surpris par les nombreuses pénalités qui leur sont infligés mais Agest malheureux, manque au moins 4 pénalités possibles et aussi l’occasion de faire une différence décisive.
A la 34ème minute, sur une nouvelle contre-attaque de Sicre, Bruel fonce, revient à l’intérieur sur Bonnet, lequel trouve à sa droite Loustaudine qui résiste aux derniers défenseurs et marque énergiquement. Un essai de 80m pour les Palois non transformé, mais Agest dans la foulée réussit sa première pénalité 3mn plus tard, 7 à 3 pour les Palois.
Nouvelle pénalité après un croc-en-jambe de Clémente sur Bonnet, Carmouze décide de la jouer à la main alors que la Section est aux 40m, Castagnet lancé feinte la passe à Bruel très marqué, et trouve à l’intérieur Loustaudine pour son second essai personnel. Le public palois exulte, avec la transformation d’Agest, cela fait 13 – 3 à la pause pour la Section.
Ensuite, en seconde période, c’est un peu du n’importe quoi, on passe le temps à se battre, à soigner les blessés, Agest et Bergès-Cau réussiront deux pénalités chacun pour sceller le score, mais le spectacle n’est plus au rendez-vous, Pau gagne le match logiquement 19 à 9, la fin de match sera un pugilat, sur le terrain et un peu dans les tribunes, avec des images qui resteront gravées à jamais dans notre mémoire, comme ce mauvais geste de Lèes qui descend Paparemborde par surprise après une énième mêlée relevée, la sortie sur civière de l’international Palois, cette expulsion trop tardive de Constant pas plus coupable qu’un autre, et la promesse de se retrouver à St Pée pour le match retour !
Les meilleurs sur cette rencontre coté Palois : Sicre, Bruel, Castagnet, Montagné, Carmouze derrière, Loustaudine pour son réalisme et Bourbon pour sa constance devant.
Coté Oloronais : Vinao et Susbielle solides, Traille et Bergès-Cau.
L’excellent journaliste René Hégoburu titrera le lendemain « Le grand perdant, c’est le rugby » c’est vrai, mais c’est une rencontre qui a fait date, dont on se souvient encore 28 ans après, une rencontre qui a marqué l’histoire du club.
Raymond LACAGNE. | |
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